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Position de l'Eglise sur le mariage, l'amour et le couple

Jeudi 22 octobre, le magazine Le Figaro Madame a publié un article intitulé : Ces jeunes couples qui attendent le mariage pour faire l’amour. Dans cet article nous sont donnés des extraits du témoignage de plusieurs couples de jeunes ayant choisi d’attendre le mariage avant de vivre l’union des corps.

La première jeune femme citée déclare que ce qui préside à leur décision est
« Notre éducation catholique dans laquelle l’intimité des corps est quelque chose de précieux, et dont le but premier est de donner la vie. »

[...] Aujourd'hui l'Église enseigne donc que l’union sexuelle a deux buts indissociables, et que la procréation n'est pas plus importante que l’union d’amour entre un homme et une femme mariés. [...]

L’Église enseigne que l’on ne doit pas séparer ces deux dimensions, mais la dimension unitive, qui a pour but le don de soi et l’approfondissement de la communion entre les époux, peut être considérée comme première, car la procréation est un fruit de cet amour.

Parmi les nombreux textes qui en parlent, voici par exemple le texte Vérité et signification de la sexualité humaine du Conseil Pontifical pour la Famille, publié le 8 décembre 1995 :

Dans la mesure où elle est une voie pour entrer en rapport et pour s'ouvrir aux autres, la sexualité a comme fin intrinsèque l'amour, et plus précisément l'amour comme don et accueil, donner et recevoir. [...]

« La sexualité doit être orientée, élevée et intégrée par l'amour qui, seul, la rend vraiment humaine ». Quand un tel amour s'actualise dans le mariage, le don de soi exprime, au travers du corps, la complémentarité et la totalité du don.

[…] Une éducation chrétienne à la chasteté donnée dans la famille ne peut passer sous silence la gravité morale que comporte la séparation de la dimension unitive d'avec la dimension procréative dans le cadre de la vie conjugale, telle qu'elle se réalise surtout avec la contraception et dans la procréation artificielle: dans le premier cas, on entend rechercher le plaisir sexuel tout en intervenant sur l'expression de l'acte conjugal afin d’éviter une conception : dans le second cas, on recherche la conception en substituant une technique à l'acte conjugal.

Cela est contraire à la vérité de l'amour conjugal et à la pleine communion des époux.
 

Le Code de Droit Canonique affirme que

2363 Par l’union des époux se réalise la double fin du mariage : le bien des époux eux-mêmes et la transmission de la vie. On ne peut séparer ces deux significations ou valeurs du mariage sans altérer la vie spirituelle du couple ni compromettre les biens du mariage et l’avenir de la famille.


Dans Amour et responsabilité (1962), Karol Wojtyla, futur pape Jean-Paul II, affirmait déjà que :

Pour bien des raisons, le mariage peut ne pas devenir famille, mais le manque de famille ne le prive pas de son caractère essentiel. En effet, la raison d’être intérieure et essentielle du mariage n’est pas seulement de se transformer en famille, mais surtout de constituer une union de deux personnes, union durable et fondée sur l’amour.

Il n’est pas bon d’empêcher l’acte sexuel de porter le fruit qu’il pourrait porter, mais le don d’amour de l’époux et l’épouse l’un à l’autre est le but fondamental du mariage, qui demeure même quand la procréation est impossible.

D’ailleurs, l’Église encourage l’utilisation des méthodes naturelles de régulation des naissances où, lorsque l’on souhaite attendre avant une prochaine conception, les rapports sexuels ont lieu dans les périodes où la femme n’est pas féconde.

[…]

Source : Google Images

L'Amour et le couple

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Par l’union des époux se réalise la double fin du mariage :

le bien des époux eux-mêmes et la transmission de la vie.

Dans ce même ouvrage (Humanae Vitae), le bienheureux pape Paul VI condamne les deux forme d’utilitarisme sexuel : utiliser la personne comme objet de jouissance, dans la sexualité déconnectée de sa dimension procréative, utiliser la personne pour concevoir des enfants, dans la sexualité déconnectée de sa dimension unitive.

Cette deuxième forme d’utilitarisme a malheureusement été prônée par certains auteurs chrétiens, en particulier pendant la période de l’hérésie janséniste. L’union sexuelle entre conjoint était considérée comme un mal nécessaire pour pouvoir concevoir des enfants, et l’on conseillait aux époux d’éviter au maximum la jouissance. Mais, heureusement, l’Église n’a jamais approuvé officiellement de doctrine dévalorisant la sexualité, qu'elle n'a jamais réduite à la dimension procréative.

La première forme d'utilitarisme dont parle le futur pape, l'utilisation du corps de la personne dans le seul but d'en tirer de la jouissance, s'est particulièrement développée en occident dans les années 1960-1970. Cet utilitarisme de la jouissance a coïncidé avec la capacité et la volonté de séparer totalement la procréation de l'acte sexuel.

Karol Wojtila nous explique qu'il est impossible de garder la dimension unitive de l'acte sexuel lorsque l'on supprime l'ouverture à la vie. Un acte sexuel qui vise au bien de la personne à laquelle on s'unit ne refuse pas la dimension procréative qui est fondamentalement liée à l'union des corps.

L'Église catholique a mis beaucoup de temps pour comprendre pleinement le sens de la sexualité, et le rôle fondamental de l'union des corps dans la communion entre les époux ; pour comprendre que l'union sexuelle vécue dans le cadre de l'alliance indissoluble du mariage est un chemin pour l'homme et la femme pour ressembler davantage à la communion trinitaire. Il est normal que cette compréhension de la beauté de la sexualité soit l'objet d'un tel combat dans l'Église, car c'est cette sexualité qui a été blessée en premier par le péché originel. La réparation de cette blessure a donc un lien intime avec le salut du monde. Remercions le Seigneur de nous avoir donné Saint Jean-Paul II qui a tellement fait avancer l'Église dans la compréhension et la contemplation de ce mystère.

issu de http://www.annoncescatho.com/blog/la-procreation-est-elle-le-but-de-la-sexualite

L'importance de la nuit de noce

« N’oubliez pas ce qui entoure l’événement : le cocktail de fiançailles, la soirée tardive pour les intimes et le déjeuner du lendemain. » Les auteurs des livres en question ne semblent souvent s’intéressent qu’à l’aspect pratique de l’événement : ils font comme si la nuit de noces n’existait pas.

En fait, beaucoup estiment que cette première nuit n’a rien de spécial en soi. Ils s’adressent à des couples qui partagent peut-être déjà une vie sexuelle et ont seulement besoin qu’on leur prodigue des conseils de logistique. Le fait de passer une nuit de plus ensemble ne mérite pas qu’on s’y attarde.

D’autres expliqueront que les mariés qui vivent déjà ensemble souhaitent avant tout offrir une belle fête à leurs amis, au point que, dans la célébration du mariage il n’y ait plus de place pour la rencontre sexuelle des mariés.

L’intimité, un temps précieux

Et si l’on empruntait aux mariages juifs le rituel du Yichud ? Juste après la cérémonie, les mariés se rendent dans une pièce isolée pour passer un moment en tête-à-tête. Ce moment peut être bref, mais il leur permet d’être ensemble et présents à la promesse qu’ils se sont faite l’un à l’autre.

Que les mariés arrivent vierges au mariage ou non, la nuit de noce est importante, non parce qu’elle recèle une promesse de volupté sexuelle, mais parce qu’elle marque un tournant dans l’existence. Elle n’est pas un aboutissement mais un commencement. Peu importe si l’extase des sens n’est pas au rendez-vous ; l’essentiel est que désormais, on peut apprendre à la découvrir en même temps qu’on découvre la vie à deux.

Il est dommage que ce que partagent mari et femme, y compris la sexualité, ne soit plus considéré comme une chose précieuse en soi.

L’importance de la première union sexuelle

Dans certains cas, les couples sont tellement stressés par les préparatifs du mariage qu’ils partent en « lune de miel » avant l’événement.

Le Huffington Post explique même avec désinvolture : « Qu’est-ce qu’une lune de miel, au fond ? Un moment partagé en dehors de la routine quotidienne : on s’embarque vers un horizon inconnu, on mange bien, on fait du tourisme et on s’amuse. Bref, des vacances avec le mariage pour prétexte. En fait, rien n’impose d’attendre d’avoir échangé des vœux pour les célébrer par un voyage. »

Mais alors, que célèbre-t-on ? Si la vie est déjà une “routine quotidienne” dont il faut s’échapper, quel sens peut bien avoir la cérémonie du mariage ?

Je suis mariée depuis des lustres. La routine quotidienne, je connais bien, et je connais aussi les joies du mariage. Je peux vous dire que ce dont les couples ont besoin, ce n’est pas de plages de sable blanc ou de cocktails au bord de la piscine. Les couples heureux sont ceux qui ont appris à être heureux ensemble, n’importe où, n’importe quand, et qui comprennent que les liens du mariage sont uniques tant par ce qu’ils exigent de nous que par ce qu’ils nous apportent, et qui n’existe nulle part ailleurs.

C’est pourquoi la première union sexuelle du couple marié est si importante, et pourquoi il convient de lui ménager un espace, même si le couple est déjà constitué… et même si elle ne sera probablement pas la plus extraordinaire que vous ayez connue. Le mariage, c’est vouloir faire avec un être en particulier ce qu’on ne fera plus avec personne d’autre, y compris l’amour.

La nuit de noces est un point de départ vers une réalité nouvelle. Le mariage est censé nous rendre différent. S’il ne change rien, à quoi bon ?

http://fr.aleteia.org/2016/05/03/la-nuit-de-noce-primordiale-pour-les-maries/

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La psychologie homme femme

témoignage de couples

Fioretti sur le mariage

« Dans le mariage, l’amour est un choix. Il relève de la volonté, et non pas du sentiment. Les sentiments sont capricieux, mais la décision d’aimer chaque jour nous appartient. Donc, choisis l’amour, et aime ton choix »

Bridget H.

 

« Une manière de garder une relation solide consiste à rendre de tendres services à l’autre, sans rien attendre en retour. Cela m’aide à me décentrer et renforce notre amour mutuel ! Mon mari, Brad, est toujours très touché par ces petits gestes. » Hailey D.

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« Quand notre vie devient un peu folle, et que les choses sont un peu différentes de ce qu’elles étaient au début de notre relation, nous nous assurons de faire deux choses pour que notre mariage reste une priorité. Nous passons du temps ensemble, et profitons des moments tous les deux comme à l’époque où nous n’avions pas d’enfants. Par exemple, nous jouons aux cartes, nous buvons un verre ensemble. Cela nous rends toujours heureux, même si nous nous couchons plus tard que d’habitude, et que nous sommes un peu plus fatigués le lendemain matin. Parfois, nous sortons aussi de l’ordinaire avec des petites attentions, pour surprendre l’autre. Par exemple, je fais nettoyer sa chemise préférée au pressing, alors que mon mari m’achète parfois mon encas préféré de retour du travail. Un petit effort supplémentaire peut avoir de belles et grandes répercussions. » Jessica G.

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« En faisant preuve de bonne volonté, nous nous accordons mutuellement le bénéfice du doute. Nous prenons nos décisions avec en tête que : “nous recherchons toujours ce qui est le mieux pour Dieu et pour nous deux, pour notre mariage et pour notre famille.” Lorsque nous faisons des erreurs, nous nous encourageons mutuellement à voir le point de vue de l’autre, et nous essayons de tout faire pour ne pas nous heurter de nouveau. » 
Maribel C.

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« Que votre conjoint soit toujours prioritaire. Et riez beaucoup ensemble ! » Simon et Grace P.

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« Nous aimons laisser des petits mots doux dans la voiture, sur le miroir, ou sur la table à l’occasion du déjeuner, pour nous redire notre gratitude l’un envers l’autre. S’il est difficile de s’abstenir de jugements préconçus ou de pardonner facilement, c’est pourtant là ce qui peut endurcir le cœur et bâtir un grand mur entre nous. Donner le bénéfice du doute à l’autre favorise un mariage avec plus d’amour ». Tricia S.

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« Nous ne critiquons pas l’autre dans nos pensées. Nous connaissons la puissance des pensées, et nous savons comment les pensées peuvent déterminer nos actions verbales et non verbales. Le sarcasme n’est jamais permis dans notre relation, et nous gardons cette frontière bien fermée ! En tant que femme, je dois être attentive à favoriser un environnement positif et protégé, pour notre amitié. Je fais des efforts pour m’habituer à avoir des pensées positives sur mon mari. Cette habitude entraine naturellement une gratitude qui rend notre relation amusante, satisfaisante et pleine de vie. La vie conjugale s’améliore de jour en jour, et nous sommes vraiment plus amoureux aujourd’hui, que nous l’étions le jour de notre mariage ! » Janvier D.

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« Il m’a fallu un certain temps pour comprendre que la manière dont je dis les choses, et le ton de ma voix, peut sensiblement modifier la façon dont mes paroles sont perçues. Je suis attentive à cela, pour lui témoigner d’un plus grand respect et d’un plus grand amour. Je sais que c’est important pour notre mariage. On se rappelle souvent que pour aimer en vérité, il faut vouloir le bien de l’autre. » Maria N.

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« Je te remercie de m’avoir choisi ». Nous employons souvent cette phrase, pour nous dire à quel point nous sommes reconnaissant l’un à l’autre, bien que nous en sentant indignes, d’avoir reçu un amour à ce point authentique. Nous avons rapidement appris que, dans le mariage, l’amour est un choix qui revient à chaque lever du soleil. Et c’est la confiance profonde, trouvée dans l’engagement quotidien de l’autre, qui a permis de déplacer nos montagnes intérieures au cours de notre première année de mariage.

« Je te remercie de m’avoir choisi  » . Ce sont des mots que nous allons nous murmurer à l’oreille, jusqu’à notre plus vieil âge. J’en suis certaine. »

Angela H.

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« Je suis attentive à la façon dont mon mari exprime son amour pour moi, ainsi qu’à nos enfants. Durant la journée, je le remercie pour ces preuves d’amour, soit en lui disant directement, soit en lui écrivant un petit mot ou un email. Je pense qu’il est important de lui rappeler souvent qu’il est un bon mari et un bon père. » Jessica Z.

fioretti http://fr.aleteia.org/2016/05/05/le-mariage-selon-dix-couples/

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